31 décembre 2005

Faire triompher en 2006 notre foi en la démocratie

L’année qui finit a été un véritable désastre pour notre peuple. La mort du dinosaure Gnassingbé Eyadema le 5 février 2005, considérée comme une occasion de libération pour le Togo qui a souffert son martyre 38 ans durant, n’a donné lieu qu’à de nouveaux cauchemars. Les événements sont encore frais dans nos mémoires. Je ferais offense aux Togolais tout comme à l’opinion internationale en voulant rappeler les circonstances catastrophiques de l’avènement de Faure à la tête de notre pays. Du coup de force militaire au brigandage électoral, on ne comptera que la détermination affichée par les filles et les fils du Togo ; ceux qui vivent au pays comme des centaines de milliers d’autres dans la diaspora... Nous avions su démontrer au monde entier que nous méritons mieux que ces minables qui prennent notre pays en otage.

Cette année a apporté aussi la preuve d’une désillusion : celle d’avoir cru que nous avions déjà une Nation soudée et consciente de ses attributs essentiels. Le mélodrame de la succession d’Eyadema a fait s’affronter deux Togo. Le Togo de ceux et celles, toutes origines confondues, qui ont cru en la démocratie et ont longtemps nourri l’espoir que le salut de notre petit et pauvre pays dépend de son acceptation à être gouverner comme un Etat de droit ; et le Togo d’une minorité, toutes origines confondues aussi, qui sont prêts à tous les sacrifices pour maintenir cet Etat rustique dans une gouvernance d’exception. Entre février et avril 2005, près d’un millier de compatriotes ont été tués pour ces causes. Des centaines de milliers de concitoyens sont partis vivre au Bénin, au Ghana, au Burkina Faso ou ailleurs : ils avaient commis le « crime » d’avoir opté pour le changement.

Toutes ces choses n’ont fait que reculer l’espérance du nouveau Togo de notre rêve. Pour ce Togo-là, nous étions engagés depuis plus de 15 ans, avec des compatriotes de toutes origines sociales et culturelles. Presque naïvement, nous croyions qu’il était possible d’imposer la démocratie chez nous, en opposant aux tenants du statu quo les règles de la conquête républicaine du pouvoir. A travers des partis politiques et des organisations citoyennes, nous avons travaillé pour une bonne compréhension du jeu politique moderne. Le Togo des démocrates n’a fait qu’essuyer des échecs depuis le déclenchement du processus démocratique. En cela, 2005 ressemble à toutes ces années où nous avions enterré nos proches fauchés par la dictature, ou assisté les myriades de déflatés qui se meurent faute d’une entente nationale véritable. Notre pays aujourd’hui plus qu’hier est une nation en pointillés…

D’aucuns proposent pour guérir notre mal que l’on réconcilie les deux Togo : celui des déchus de la démocratie d’avec les repus de l’autocratie conservatiste. L’alchimie tiendrait à des élections parlementaires propres permettant aux déchus de bénéficier d’une part du pouvoir grâce à la magnanimité des repus omnipotents. Les remèdes qu’on propose au Togo malade ne sont pas ceux qui génèrent le respect des libertés publiques et individuelles et assurent la gestion démocratique des affaires de notre société. C’est pour cela que je redoute fort que 2006 qui arrive ne se termine lamentablement sur d’autres échecs et de nouvelles plaies. C’est ce futur drame qu’il faut conjurer.

Il ne s’agit pas de veules complaintes comme on le croit en face et à côté. Il s’agit de comprendre et de faire comprendre que la démocratie au Togo ne saurait durablement souffrir d’arrangements bancals. Il faut que cette nouvelle année voit les enfants du Togo exprimer et faire triompher leurs profondes aspirations à la liberté et à la paix juste. Un de mes aînés, démocrate africain disait ce matin encore qu’il n’y a « pas de démocratie sans démocrate ». Le défi en 2006 pour les forces citoyennes serait de faire en sorte qu’il n’y ait que les démocrates qui vainquent au Togo.

Joyeuses fêtes à tous ceux qui croient en la démocratie au Togo et œuvrent pour son avènement rapide. Dieu de notre cœur et les mânes de nos ancêtres en seront reconnaissants à ceux qui malgré les turpitudes et les trahisons poursuivent la lutte pour le changement démocratique.

Dany K. Ayida

27 décembre 2005

Pas de dictature éternelle

Faure a succédé à son père Eyadema et les espoirs des millions de démocrates togolais semblent s’évanouir. Déjà sous le général, on avait misé sur la solution naturelle, comme aujourd’hui les Guinéens, les Gabonais et les Camerounais. On nous disait que le vieux mourra de sa propre mort et que la démocratie triomphera ensuite. C’est cette conviction au changement par la mort du potentat qui justifie en partie la forte mobilisation autour du candidat de l’opposition en Avril dernier. Quand on examine le déroulement des événements, quand on voit avec quelle sauvagerie des Togolais ont massivement tué d’autres Togolais, on comprend que le pays reste solidement arrimé à la dictature qu’il connaît depuis son indépendance (nominale).

Il ne sert plus à rien de fonder notre espérance sur des solutions naturelles. Il faut se battre comme d’autres peuples pour arracher la liberté. Les rumeurs de mésententes au sein de la famille régnante ne sont que des manœuvres pour endormir ceux qui mènent la résistance. On veut nous faire croire que Kpatcha et Faure ne s’entendent pas ; ou que Faure est rejeté par une partie de l’armée ou par les vieux barons dont il ne voudrait plus. On raconte aussi qu’une révolution de palais serait possible… Trêve d’ineptie !

Il n’y a qu’un moyen, un seul pour annihiler la tyrannie en place : refuser toute collaboration avec ces dirigeants-là et les contraindre par tous moyens à abdiquer. Depuis le coup de force des héritiers d’Eyadema avec la complicité des Chefs d’Etat ouest africains et français, les démocrates togolais ont besoin de revoir leur méthode de lutte. La nouvelle génération des citoyens conscients doit refuser de vivre sous le fils ce que nos parents ont vécu sous le père.

La réconciliation nationale dont on parle à Lomé et dans les sphères de coopération sonne fausse. Il y a un travail à faire avant de parler de réconciliation : ressouder la nation togolaise autour de nouvelles valeurs. Il faut commencer par crever l’abcès Notre peuple a besoin de certaines garanties de sécurité ; il a besoin de reprendre sa souveraineté.

Dany

26 décembre 2005

Ces grandes plaies du Togo

J'écrivais il y a quelques jours que les points sur lesquels la classe politique togolaise veut entamer son dialogue national sont loin de représenter les préoccupations réelles de la population aujourd'hui. Les fameux 22 engagements même s'ils semblent offrir quelques gages pour l'ouverture politique tant recherchée ne règle aucunement la grave crise qui couve dans notre pays depuis longtemps. Ce dialogue, il faut le répéter, règle seulement des situations occasionnelles et factuelles en confirmant Faure à la présidence et en ouvrant la porte de quelques ministères pour certains partis d'opposition.

On se demande alaors si telle est la solution au blocage du processus démocratique par le RPT et son régime de père en fils. La question mérite d'être posée d'autant plus que là-bas à Lomé, de plus en plus d'hommes et de femmes naguère très exigeants s'abandonnent à la facilité, sous prétexte de fatigue ou d'une certaine sagesse. D'aucuns se réfèrent même aux tueries massives de la présidentielle passée pour clamer un prétendu réalisme politique. Alors le presque millier de morts, ces partiotes tombés au nom de la démocratie ne revendiquaient-ils que ces miettes?

Il faut trouver les moyens de poser les vrais problèmes. Comment exorciser le mal togolais en réglant durablement les problèmes qui ont fait s'éparpiller les fils et filles du pays. Ceux qui font que les travailleurs soient devenus des mendiants et que la jeunesse n'a point de salut que dans les taxis-motos et l'exil. Rien ne changera tant qu'on n'impliquera pas dans le règlement de la crise l'immense partie des Togolais qui vivent hors des frontières. Ils sont partis, mais ils n'ont pas abandonné... Ce que la grande diaspora et une partie de la société civile tentent de faire entendre, c'est cet autre réalisme du Togo malade qui mérite un traitement adéquat.

Tant de questionnements appellent un débat national intégral et des solutions courageuses.
Dany

19 décembre 2005

Combien de temps?...

Faure Gnassingbé tente d'asseoir son pouvoir. Entouré de ses frères et soeurs, il tente de faire oublier les anomalies de son avènement à la tête du pays, comme héritier du père, lui-même massivement décrié par le peuple de son vivant. C'est tout le sens de ce dialogue qu'il amorce avec l'opposition désarmée, désargentée, vieillie et claudiquante. Cette opposition mendie les miettes d'un pouvoir qui semble lui échapper définitivement...

Comme au temps d'Eyadema il s'agit d'un pouvoir d'exception qui n'a aucune assise démocratique. Il suffit pour s'en convaincre de regarder le gouvernement que croit diriger Edem Kodjo et dont les prérogatives sont nulles. Même en endossant les 22 engagements de son père, le jeune Faure ne peut convaincre personne de sa bonne volonté à respecter les pricinpes démocratiques et promouvoir les libertés et le bien-être des Togolais. Ce dialogue n'est donc rien d'autre qu'un marché de dupes, concocté pour endormir les Togolais.

Alors pour ne pas faire comme nos aînés qui ont vu grandir Eyadema qui les a avilis et exploités, il faut aider Faure à quitter cette présidence qui n'est pas sa place. Les débats sur les 22 engagements sont sans objet; ce qui est en cause, c'est le pouvoir même qu'incarne Faure Gnassingbé. Son élection a remis en cause les bases mêmes du Togo en tant qu'Etat et Nation. C'est de cela que les Togolais doivent discuter, maintenant.

17 décembre 2005

Instrumentalisation

Je n'aime pas me mêler des débats sur le rôle et la place de certaines formations politiques dans l'enlisement de la marche démocratique du Togo. Je me dois cependant d'attirer l'attention de mes compatriotes sur les dangers de l'attelage RPT-UFC qui tend à s'imposer à l'ensemble de la classe politique comme le tandem incontournable pour solutionner la crise politique. Que ce parti d'opposition négocie directement avec Faure en méconnaissant les autres n'est pas mon problème. Le hic c'est l'accord qui semble tacite s'établir et se formaliser faisant de cette formation l'interlocuteur n°1 dont les visées et les visions auraient de préséance sur les autres. La CDPA et le CAR dont les leaders ont été aussi reçus la semaine dernière par Faure sont prêts à jouer le jeu. Tout se fait en perspective des élections législatives prochaines, dont le bon déroulement serait la solution aux problèmes politiques du Togo... Soit!

C'est le pouvoir claudiquant des Gnassingbé fils qui a beau jeu de mettre ainsi en orbite ce trio (gagnant) tout entretenant avec l'un de ces partis des relations devenues intimes grâce au rapprochement négocié par le réseau catholique sant'egidio. Tant mieux si cela permet de sortir du désordre politique et renouer avec l'espoir dans ce pays où plus rien ne va. Mais ce dialogue, avant même de commencer est vicié. Les principaux acteurs que sont le président mal élu et les partis politiques veulent parvenir à une réconciliation nationale à tout prix, tout en circonscrivant dangereusement le dialogue. En effet il s'agit, selon le "mémorandum" publié par la présidence de "permettre aux partis politiques de débattre de la réforme du cadre électoral et la mise en place des conditions d’organisation des élections législatives et locales "libres, fiables et transparentes". Mais ils hésitent quant à la forme à donner aux discussions: "pourparlers ou "concertations" dit-on. Pour parvenir à quoi?

Voici les vices que je vois dans cette affaire: contrairement à l'Accord cadre de Lomé de juillet 1999 (dont j'ai été témoin), il n'y a plus ni facilitateur ni médiateur. Ensuite les parties à ce dialogue national ne représentent pas grand-chose, du point de vue des desiderata de notre peuple aujourd'hui! Pourquoi ces politiciens ont-ils peur d'un dialogue intrégral? Pourquoi ne veulent-ils pas impliquer sérieusement la société civile et la diaspora? Qu'est-ce qui permet à Faure et ses complices de croire que la réconciliation découlera de la signature d'un papier d'accord avec ces partis politiques et les chefs traditionnels qu'ils considèrent maladroitement comme représentant la société civile. Ce dialogue échouera, avec les résultats qu'on peut aisément lui pressentir. C'est pourquoi les forces citoyennes doivent sans attendre prendre leurs responsabilités. Il faut le faire, avant qu'il ne soit trop tard; pour ne plus laisser notre sort entre les mains des gens qui n'y comprennent pas plus que les moyens de leur ambition de pouvoir.

D.K.A

15 décembre 2005

D'un Togo à l'autre...

La légitime déception des Togolais due aux échecs politiques et à la mauvaise image offerte du pays par l'oligarchie des Gnassingbé pousse de plus en plus de compatriotes à se résigner. Le désenchantement a atteint un certain paroxysme avec les tueries orchestrées par le régime dans la période entre la mort du monarque Eyadema et la fausse élection de son fils. Beaucoup de Togolais sont désabusés et se sentent malheureux.

J'entends beaucoup de camarades qui croient qu'on ne peut plus rien faire; qu'il vaut mieux limiter les dégâts en laissant la politique aux médiocres qui gouvernent. Ils prennent prétexte du prétendu échec de l'opposition partisane et des animosités du régime pour adopter cette position défaitiste. Pour ces gens-là, notre cause serait désespérée, la démocratie serait impossible sur la Terre de nos Aïeux. Cette abdication arrange bien les tyrans aux affaires et la bande de faux-démocrates qui s'associent au pouvoir. D'ailleurs, d'aucuns pensent perfidement que la seule solution qui reste est de se rallier au régime; chercher sa place dans un gouvernement de partage quitte à compromettre tous nos rêves de liberté et de bien-être. Faire équipe avec les criminels impénitents et s'asseoir sur les légimes ambitions de notre population...

En vérité, le mal du Togo réside dans le fait que, les positionnements qui fondaient l'opposition au régime sont hétéroclites et manquent de prospective, depuis la fin de la conférence nationale. Dès lors que quelques gens ont créé des partis et se sont mis dans la tête que le pouvoir leur était accessible, rien n'a été véritablement fait pour les mettre dans la réelle perspective d'une prise effective du pouvoir. Ce qui a échoué au Togo, ce sont ces ambitions personnelles de leaders faussement ambitieux, à l'ego inconciliable avec la soif de démocratie de notre peuple.

J'ai eu l'occasion ces dernières années de sillonner le monde, par la grâce de Dieu. J'ai rencontré partout des Togolais et Togolaises de qualité, humains et compétents dans tous les secteurs d'activités. J'ai vu des centaines de hauts cadres coupés du pays et ne pensant même plus y retourner ou y investir. Des artisans aussi très qualifiés et appéciés dans toute l'Afrique de l'ouest. Ils continuent cependant à aimer cette patrie, faisant appel du fond d'eux-mêmes à cette piété vivifiante qui caractérise tout Togolais consciencieux. Ces concitoyens ressemblent à ces milliers d'autres qui sont restés au pays, dans nos villes et villages, continuant à jurer par la démocratie, consentant des sacrifices énormes pour survivre dans cet environnement suffocant. Le salut de notre pays réside dans la passerelle qui sera créée entre ces deux portions de notre nation. C'est le sens de mon engagement citoyen, que je suis heureux de partager avec tant de compatriotes valeureux, faiseurs incontestables du Togo de demain.

Dany

14 décembre 2005

Prendre la parole

Il est recurrent depuis 1991 que ceux qui voulaient le changement au Togo ne s'entendent pas sur les modalités d'y parvenir. On a passé 15 ans à rechercher des stratégies afin de réunir des opposants contre le système en place. Au lendemain de la Conférence nationale souveraine, on a trop vite fait de baptiser tout le monde opposant-démocrate, pour peu que l'on ait démontré quelque adversité vis-à-vis de la dictature. Les antagonismes qui ont suivi ont fini par éroder tout consensus autour de la grande revendication de l'Etat de droit.
Avec le nouveau "dialogue" où on voit les "grands" et les "petits" opposants redéfinir leur tactique de conquête d'une portion de pouvoir, on peut s'attendre à nouveau à des regroupements de circonstance... Faure et ses amis veulent partager leur pouvoir et l'avis est lancé aux opposants qui en veulent de faire acte de candidature. Une fois de plus, ce ne sont pas les défenseurs de la praxis démocratique qui auront le dernier mot. Certains évoquent déjà un "grand compromis" entre le RPT et l'UFC (les deux "vrais protagonistes" selon certains médiateurs) pour "sauver la paix au Togo.

Il faudra rompre avec cet ordre des choses. Le devoir pour nous autres qui voyons les choses autrement, c'est de ne plus laisser le privilège de la parole et de l'action à ces personnes qui s'offrent l'outrecuidance de parâitre incontournables. C'est pourquoi il faut imposer ailleurs le dialogue pour le changement. Que les forces citoyennes bien identifiées expriment leurs visions. Le prochain pacte qui trahira notre soif de liberté n'engagera que ceux qui le conluront. Le moment est venu de faire entendre au Togo, les voix de ceux qui se sont tu trop longtemps. Ce n'est pas qu'un voeu!

D.K.A.

13 décembre 2005

Je doute de ce dialogue...

Depuis le déclenchement du processus pour la démocratisation du Togo, les rapports entre les acteurs politiques sont marqués par des négociations, des forums et des dialogues. Malgré cela la crise reste la même, avec les mêmes dirigeants sans légitimité et les mêmes opposants et leurs revendications sans suite. Les répressions criminelles qui ont suivi la présidentielle d'avril 2005, les centaines de morts et de déflatés, les milliers d'exilés et la fracture socio-politique semblent donner une nouvelle occasion aux politiciens d'ouvrir un nouveau dialogue. Faure Gnassingbé l'héritier-successeur du dictateur Eyadema tente de donner une caution à son pouvoir en tendant la main à ses concurrents. Il reçoit qui il veut et entonne une vieille mélopée qui ne trompe plus personne. Dialogue intertogolais ...

On prétend que le fameux dialogue se fera sur la base des 22 engagements pris en 2004 devant l'Union Européenne au nom du pouvoir, du vivant d'Eyadema. A Lomé, les opposants se bousculent autour de la table. Ceux qui participent au gouvernement de la honte ne manquent pas non plus à l'appel. Même son de cloche dans la société civile où certains vieux chevaux de retour veulent se faire une place, déboutés de leurs aventures politiciennes... On reparlera de cette société civile.

De quoi donc ces gens s'empressent-ils de parler? Je crois pour ma part que ce dialogue défini comme condition d'une réconciliation nationale est un traquenard contre la vraie démocratisation. Comment ceux qui ont commis des crimes contre notre peuple peuvent-il s'auto-absoudre? Quelle portion de prérogatives les responsables des partis d'opposition, récalés de la lutte démocratique peuvent-ils revendiquer maintenant? Au nom de qui Edem Kodjo peut-il parler, lui qui ne représente que lui-même?
Le vrai débat sur le Togo concerne l'instauration de la démocratie. Il faut que l'on convienne des règles justes qui s'imposeront à tous pour des compétitions dignes entre gens civilisés. Il faut que le pouvoir minoritaire qui régente par la force fasse place à une majorité républicaine qui gouverne au nom du peuple souverain! Tout autre débat en ce moment n'est que facétie.

Dany K. Ayida

Pourquoi ce nouvel espace ?

Je suis un patriote convaincu que seule la fidélité à l’idéal démocratique sortira le Togo de l’ornière. Depuis plus de quinze ans, je fais équipe avec des centaines de Togolaises et Togolais au Togo et ailleurs dans le monde; au sein des organisations citoyennes pour faire triompher notre conviction d’un Togo libre et démocratique. Nous refusons toute compromission sur la question et affirmons notre détermination à lutter contre ceux qui bradent les intérêts de notre peuple en maintenant notre population dans l’indigence.

A présent notre engagement pour le Togo prend un nouveau virage: celui de l'action décisive pour le changement définitif.

Je crois que nous devons poursuivre le combat de la démocratie. Je veux pour cela associer mes idées et mes capacités avec celles des patriotes qui croient en un autre Togo. Je crée cet espace pour exposer mes opinions et planifier notre action avec la génération des gagneurs de demain.

Dany Ayida